En cette période estivale, plusieurs d'entre nous en profitent pour prendre des vacances, espérant pouvoir "recharger nos batteries" avant la rentrée automnale. Certains attendent même pendant des semaines ce moment où ils peuvent enfin se permettent de décrocher, pour mieux revenir en force par la suite.
Or, jusqu'à quel point (et pendant combien de temps) les vacances sont-elles bénéfiques pour notre bien-être en tant qu'employés? C'est à cette question que s'est attaquée une récente étude menée auprès de 131 enseignants. Les chercheurs ont démontré que l'engagement au travail des enseignants était significativement plus élevé à leur retour de vacances, et qu'ils démontraient également moins de symptômes d'épuisement professionnel. C'est donc dire que les vacances ont un effet bénéfique pour le bien-être des employés... mais pour une courte période: un mois après le retour au travail des vacanciers, les bénéfices avaient disparu...
Comment expliquer ce bénéfice éphémère?
Or, jusqu'à quel point (et pendant combien de temps) les vacances sont-elles bénéfiques pour notre bien-être en tant qu'employés? C'est à cette question que s'est attaquée une récente étude menée auprès de 131 enseignants. Les chercheurs ont démontré que l'engagement au travail des enseignants était significativement plus élevé à leur retour de vacances, et qu'ils démontraient également moins de symptômes d'épuisement professionnel. C'est donc dire que les vacances ont un effet bénéfique pour le bien-être des employés... mais pour une courte période: un mois après le retour au travail des vacanciers, les bénéfices avaient disparu...
Comment expliquer ce bénéfice éphémère?
Un des facteurs explicatifs testés par les auteurs est l'effet délétère des demandes élevées au travail, qui contribue à estomper plus rapidement les effets positifs des vacances sur notre bien-être... Retourner travailler et retrouver sur votre bureau une pile impressionnante de dossiers s'étant accumulés durant vos vacances viendra atténuer les bénéfices de celles-ci...
Comment maximiser l'effet de nos vacances?
Afin de limiter l'atténuation des bénéfices de nos vacances sur notre bien-être, ou même de contrer l'effet délétère d'une surcharge de travail, les auteurs nous fournissent une piste de solution: passer du temps à pratiquer des loisirs et la relaxation pourrait prolonger l'effet positif des vacances sur notre bien-être...
C'est donc dire que malgré le fait qu'on ait souvent peu de contrôle sur la charge de travail qui nous attend à notre retour de vacances, il soit en notre pouvoir de prolonger ou à tout le moins préserver quelque peu les bénéfices de celles-ci sur notre bien-être psychologique!
Comment maximiser l'effet de nos vacances?
Afin de limiter l'atténuation des bénéfices de nos vacances sur notre bien-être, ou même de contrer l'effet délétère d'une surcharge de travail, les auteurs nous fournissent une piste de solution: passer du temps à pratiquer des loisirs et la relaxation pourrait prolonger l'effet positif des vacances sur notre bien-être...
C'est donc dire que malgré le fait qu'on ait souvent peu de contrôle sur la charge de travail qui nous attend à notre retour de vacances, il soit en notre pouvoir de prolonger ou à tout le moins préserver quelque peu les bénéfices de celles-ci sur notre bien-être psychologique!
Vous voulez en savoir plus? Consultez l'article complet:
Kühnel, J. & Sonnentag, S. (2011). How long do you benefit from vacation? A closer look at the fade-out of vacation effects. Journal of Organizational Behavior, 32(1), 125-143.
4 commentaires:
Oui, c'est à peu près ça pour moi: 1 semaine = environ 1 mois d'effets positifs. Ce qui n'est déjà pas si mal...
Est-ce qu'il y a des données sur le nombre de semaines de vacances par an et le bien être des travailleurs?
Dans un autre ordre d'idées, j'ai des collègues qui avouent être stressés en vacances à cause de la pile de travail à rattraper qui les attend au retour. Des trucs pour décrocher vraiment?
Bises!
Dans l'étude, les enseignants avaient 2 semaines de vacaces, mais une méta-analyse récente (de Bloom, Kompier, Geurts, deWeerth,
Taris, & Sonnentag, 2009) a démontré que la durée des vacances n'affectait pas le lien entre bien-être et performance des employés, donc cela nous laisse croire que la durée des vacances ne soit peut-être pas le facteur le plus déterminant... Par contre, il semblerait bénéfique de prendre plusieurs périodes de vacances (même si elles sont plus courtes): http://www.cleveland.com/healthfit/index.ssf/2011/06/your_vacation_is_crucial_to_yo.html
Pour ce qui est de faire durer l'effet positif des vacances: loisirs et relaxation! Donc courir après les balles jaunes contribue sans doute à la préservation de ton bien-être post-vacances!
Il faut sans doute aussi compter sur l'effet bénéfique de l'anticipation des vacances comme facteur de l'accroissement de la productivité.
Afin d'améliorer notre bien-être je pense que, comme le dit si bien le proverbe suivant: Qui va loin ménage sa monture, il serait peut-être plus avantageux de rapprocher les épisodes d'anticipation et de réalisation en multipliant les sources de ce que l'on pourrait appeler des "vacances".
Une façon d'utiliser la carotte pour mieux avancer.
J'ai entendu dire qu'il fallait au moins 1 semaine de vacance pour décrocher du quotidien du travail. Et que le repos commence durant la 2e semaine de vacance. Donc des vacances de 2 semaines à quelques reprises par année serait l'idéal ? Mais bon, vu que la plupart des employés n'ont , en moyenne, que 2 ou 3 semaines de congé par année...
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